Israël n’a pas la capacité de lancer une guerre sans l’appui de l’OTAN et des États-Unis, a déclaré le contre-amiral Habibollah Sayyari, chef adjoint de l’armée iranienne pour la coordination, qualifiant une confrontation éventuelle de lutte contre « l’arrogance mondiale ».
L’amiral Habibollah Sayyari a formulé ses remarques lors d’une interview à l’occasion de la Semaine de la Défense sacrée, anniversaire de la guerre de huit ans imposée à l’Iran par l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein.
Faisant référence à la fois à l’agression irakienne contre l’Iran dans les années 1980 et l’agression américano-israélienne de juin 2025, il a affirmé que l’objectif de l’ennemi dans ces deux guerres était « de vaincre la Révolution islamique et de porter atteinte à l’intégrité territoriale du pays ».
Dans la foulée, le contre-amiral Sayyari a ajouté que dans les deux guerres, « l’ennemi est entré sur le terrain avec ses forces mandataires : une fois en utilisant Saddam, et une autre fois en utilisant le régime sioniste ».
Selon ses mots, dans les deux guerres, « toutes les facilités nécessaires ont été fournies ; à cette époque-là, l’Est et l’Ouest étaient derrière Saddam, et aujourd’hui, l’OTAN et l’arrogance mondiale se tiennent aux côtés de Benjamin Netanyahu ».
« Ces similitudes montrent que, même aujourd’hui, l’arrogance mondiale veut se dresser devant nous. Il en va de notre fierté de nous battre ; en combattant, nous luttons contre l’arrogance, et non contre de petits ennemis », a-t-il souligné.
En outre, il a ajouté que l’Iran avait infligé de durs coups au régime au cours de la guerre des 12 jours, qui ont été censurés par les médias internationaux. Ceci tombe alors que les frappes iraniennes ont laissé l’entité sioniste « écrasé », a déclaré le contre-amiral Sayyari, faisant référence aux termes du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
À rappeler qu’Israël a lancé, le 13 juin, une agression non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 victimes, parmi lesquelles des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
Le 22 juin, les États-Unis se sont joints à l’agression, en prenant pour cible trois installations nucléaires iraniennes, à savoir Fordow, Ispahan et Natanz, en grave violation des droits internationaux.
Grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, l’Iran a réussi, le 24 juin, à faire imposer un arrêt de l’agression illégale.
Ailleurs dans ses remarques, Habibollah Sayyari a rappelé qu’après la fin de la guerre imposée par l’Irak à l’Iran, l’ennemi avait eu recours à « de sévères sanctions, à la guerre douce, à la guerre cognitive, aux embuscades culturelles et à l’invasion culturelle ».
Tout en affirmant que leur objectif était « d’affaiblir la nation et les forces armées », il a indiqué que « notre peuple a résisté face à l’arrogance et en est sorti victorieux, tout comme il avait résisté et triomphé pendant l’ère de la Défense sacrée ».